LeduomaranS
Un duo poétiquement drôle et sensible
Le duo musical LeduomaranS est l'un de ces petits joyaux cachés de la scène française. Composé d'Eric Bono au piano et à la plume acérée, et de Catherine Boulogne, violoniste virtuose, leur musique est un subtil mélange de lyrics intelligents et de mélodies raffinées. Avec deux albums à leur actif, ils ont déjà conquis un public fidèle grâce à leur répertoire qui ne manque pas de susciter émotions et rires chez les auditeurs.
Leurs concerts sont un véritable spectacle, un moment rare où les mots et la musique fusionnent pour former un tout empli de sens et d'émotion. Les textes, souvent poétiques, abordent des sujets de société ou intimes avec une sensibilité et une justesse incomparables. Les phrases ciselées d'Eric Bono font mouche à chaque fois, touchant au plus profond de l'âme des auditeurs.
Mais ce qui rend Leduomarans si unique, c'est leur capacité à mêler différentes influences musicales pour créer un univers sonore hors du commun. La violoniste Catherine Boulogne apporte une touche classique à leurs morceaux, tandis que les influences jazz et rock se font entendre çà et là.
Leur répertoire, d'une durée de 1h30, est un véritable tour de force, offrant aux spectateurs un spectacle qui mélange habilement émotions et sensations. Les musiciens sont capables de passer d'une ballade mélancolique à un morceau plus rythmé avec une facilité déconcertante, captivant leur public avec une fluidité hors du commun.
En somme, Leduomarans est un duo qui mérite amplement d'être découvert. Leur musique, à la fois poétique et rythmée, touchera les amateurs de musique exigeante et les emportera dans un univers sonore rare et précieux.
L'album "Contes de Campagne"
Contes de Campagne, cela fleure bon les embrouilles des politiques,
et la détresse dans laquelle se débatent une partie de nos concitoyens.
Je suis témoin et acteur, comme tous, de ce manque de consertations.
Saura t-on y remédier ?
Comme pour le précédent, cet album réunit Catherine Boulogne et Daenne,
ce guitariste émérite qui sait si bien nous apporter de la couleur.
L'album "EN MÊME TEMPS"
Le lecteur vous permet d'accéder au site qui héberge notre vendeur numérique du premier album, En Même Temps.
Vous pouvez écouter les titres de l'album, lire les textes en sélectionnant un titre particulier,
et enfin, à partir de 1 euros, acheter le titre pour votre téléphone ou tablette
Le livret des textes est paru fin mars 2023.
Ils sont réunis en en une centaine de pages, et sont vendus à la fin des concerts.
Envoi possible par la poste pour les amateurs de ce travail qui s'étale sur trois ans d'écriture.
DATES DE CONCERTS 2024
LE 04/05 EGLISE ST MARTIN ESNANDES
LE 18/05 EGLISE ST MARTIN ESNANDES
DU 25 AU 29/05 FESTIVAL LE CARREAU D OR LA ROCHELLE
LE 08/06 CONCERT PRIVE
LE 15/06 RABELAIS ESNANDES
LE 17/07 MAISON DU PETIT POITEVIN VENDEE
LE 19/07 FESTIVAL OFF DE SAINTES MEDIATHEQUE
LE 17/08 FETE DU MELON SEMUSSAC
LE
d'autres dates sont en cours de calage
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La camionnette en scène
LeduomaranS en live à la Briqueterie 13 août 2022
LeduomaranS en live au Bois DINOT 16 août 2022
PHOTOS
Nous avons cette faculté d'être itinérants, autonomes en son et lumières.
Les concerts dans les lieux les plus improbables ne nous font pas peur.
Pensez y, nos tarifs sont à la portée de toute les bourses.
Si, en plus, vous êtes sympa, la fête est assurée.
En concert en extérieur, pour des instants de magie en plein air, dans les jardins publics ou privés.
TEXTES DE CHANSONS
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ETERNELLES
Amandine se promène un joli mois de mai,
son monde sans épines fleure bon l'air frais.
Du haut de la colline, elle aime à penser
à ses lueurs d'espoir et à son bien-aimé.
Parti depuis dix mois au fin fond de la guerre,
il donne de l'éclat aux soldats de l'enfer.
Leurs actes de bravoure sans cesse renouvelés,
n'empêchent les sections de se faire laminer.
Elle a pour présent l'attente de nouvelles,
elle passe tout son temps à moudre le réel.
Sur sa tête se pose l'inconstance du monde,
Que les hommes sont futiles, quand ils partent
pour poser des bombes.
Aux enfants, elle ne parle que d'honneur et victoires.
Son coeur se mure de pierre, le printemps vire au noir.
Autour d'elle, les familles perdent frères et cousins,
son monde sans épines sacrifié au destin.
Parti pour la nation qu'aujourd'hui elle déteste,
elle sent bien que son homme ne sera pas de reste.
Au nom de quels profits lacérer tant de gens ?
Que les hommes sont futiles de croire leurs dirigeants.
Comme tant d'autres avant elle, elle souffre dans le noir.
Sa force naturelle va porter son devoir.
Digne comme une reine, elle redresse la barre.
Aux femmes éternelles, qui savent garder l'espoir.
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FOULE GRONDE
Foule gronde, danse sa ronde, prendre la fronde,
on n'arrête pas la foule gronde, danse sa ronde,
prendre la fronde, on n'arrête pas là.
On t'a vu arriver, fier et fort de ton droit,
receveur des espoirs de ceux qui portent la croix,
chef de guerre et d'argent, pourfendeur d'innocents,
assume donc ta France en voie de sous développement.
Services publics, toujours plus dégradés.
Faire des économies, sur le dos de la santé.
Rester toujours ami, avec les plus aisés.
Le contrat est rempli, la plèbe est abusée.
Tu seras dans l'histoire un pitre de papier,
n'ayant pour heure de gloire que haine et quolibets.
Tu auras servi ceux qui se servent au passage,
en réduisant la vie à un simple partage.
Foule gronde, danse sa ronde, prendre la fronde,
on n'arrête pas la foule gronde, danse sa ronde,
prendre la fronde, on n'arrête pas là.
On n'aura pas rêvé sous ton règne comptable.
On en est à compter, choisir l'indispensable.
Travailler plus longtemps, partir précocement,
tu voudrais nous faire croire que c'est pour nos enfants ?
Tu penses que les gens n'en ont plus rien à foutre,
tu oublies l'essentiel, mon tricard en déroute,
dix années de perdues pour sauver la planète,
qui te remerciera d'être si malhonnête ?
Toi qui penses travail comme un acte de foi,
tu es comme Pinocchio, marionnette de roi.
Tu seras effacé des traces de l'Histoire,
pour n'avoir su tenir les rennes du désespoir.
Foule gronde, danse sa ronde, prendre la fronde,
on n'arrête pas la foule gronde, danse sa ronde,
prendre la fronde, on n'arrête pas là.
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HÔTEL 5 ETOILES
Du haut de la montagne, elle contemple sa vie.
Auprès de sa compagne, elle mesure l'infini.
Elles gardent de leur vie tellement de souvenirs,
leurs traces se consument et n'ont plus d'avenir.
Elles partiront ensemble, dans un dernier refrain,
feront comme bon leur semble, iront mains dans les mains.
Dans leur chambre d'hôtel, pour cette nuit étoilée,
préparent le rituel, apprécient leur soirée.
Les bons moments reviennent, leurs parcours se racontent,
leurs vies de comédiennes, qui ressemblent à un conte.
Ce soir, c'est la dernière, le rideau va tomber,
elles sont deux solidaires, devant l'adversité.
C'est un dernier contrat pour le dernier combat,
le rôle est difficile, la fin est sans éclat.
Condamnées par le temps, elles n'en veulent l'outrage.
Elles choisissent le moment pour leur dernier hommage.
Les réseaux parleront de cette soirée étrange,
de cette mise en scène, de ce curieux destin.
Mon intime conviction, sans que cela vous dérange,
est qu'il bon de pouvoir décider seul de sa fin.
Leurs cœurs ont les couleurs du ciel en hiver,
le sablier égrène ses dernières pierres,
au fil des ans, les vaisseaux sont usés,
il ne reste de vent, la barque s'est arrêtée.
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JE N'EN AI PAS PARLE
La France a parmi ses enfants,
un certain nombre d'indigents.
Accidentés ou en déroute,
les hors la vie sont sur les routes.
Peu importe de quels ennuis,
une seule issue, passer la nuit.
Entre eux les choses sont bien claires,
no mercy pour les plus précaires.
Les vagues de nouveaux arrivants
repoussent la foule des survivants.
Car le parcours du combattant
s'arrête un jour, évidemment.
Au matin blême, on en découvre
au fond d'une ruelle, dans une douve.
On sort les corps comme des poubelles.
Pour la dernière, on sort la pelle.
Fabrice, Moktar ou bien Bastien,
Paulette, Claudine ou bien Damien,
les corps anonymes s'en vont,
s'ajoutent à la liste sans nom.
Pour ceux-là qui furent comme nous,
qui n'ont su prendre rendez-vous
avec la vie en société,
comment avons-nous pu laisser
ces femmes, ces hommes et ces enfants
partir au-delà de l'espoir,
finir sans toit et sans histoire ?
Alors nous avons échoué.
Le vivre ensemble est un pari
auquel nous n'avons donné vie.
De quelle humanité les humains sont ils faits,
pour que certains puissent produire,
d'autres partent en douce, sans avenir ?
Dans la zone grise de notre histoire,
de celle qu'on ne raconte nulle part,
ils sont légions à y passer,
sans une pensée ni un regard.
Moi j'avais une toute autre idée.
Je me suis laissé dépasser.
C'est ma conscience de l'ignorer.
Dites que je n'en ai pas parlé.
Dites bien qu'on en a pas parlé
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À 95 ANS
L'espace et le temps sont comme un jeu.
J'ai consommé mon temps, je me réveille vieux.
À 95 ans, après tant d'infinis, je suis à cet instant en espace confit.
Je n'ai plus de besoins, ne suis plus malicieux,
le drapeau est en berne et le rire silencieux.
L' espace et le temps sont devenus vieux.
Le premier rabougri, l'autre s'est délité.
Je n'occupe aujourd'hui qu'une seule de mes chambres,
mon espace de vie ne vaut guère qu'une pièce,
et de ma maigre vie ne reste que la sieste.
L'espace s'est rétréci et tient au creux d'un lit.
Le temps s'est affolé, s'est enfui au galop.
Ma monture est ainsi, en fin de litanie.
Que la vie est si moche quand on la vit en fin.
Que la fin est si proche lorsque l'on a plus faim.
L'espace et le temps nous font des farces amères,
ils s'arrangent pour nous plaire tant qu'on est au printemps,
mais quand vient le moment où tout devient chimères,
l'espace de vie n'est plus si important.
On m'avait prévenu de cette facétie,
par de nombreux récits autrefois relatés,
qu'on apprend aux enfants pensant les éduquer.
Que la farce est sinistre une fois établie.
Et que l'hiver est triste lorsque le printemps fuit.
L'espace et le temps ne font plus qu'un tunnel.
Je ne sens plus le vent, ne vois plus les tonnelles.
Je ne serai plus là au prochain mois de mai,
l'espace et puis le temps sont enfuis à jamais.
L'espace et le temps sont comme un enjeu,
à 95 ans, je me découvre vieux.
Penser aux temps d'avant me donne le cafard,
et au présent moment, j'aspire à mon départ.
De mon dernier éperon, je survole ma vie.
Comme une feuille à l'automne qui virevolte sans bruit,
je suis sec et cassant jusqu'en mon âme vide,
j'aimerais repartir et revivre ma vie,
retrouver à nouveau l'école et le collège,
dire à qui veut l'entendre de faire tourner manège.
Il ne s'offre à moi que le tunnel du temps.
Cette lumière blanche qui emporte le vent.
Je ne suis qu'une poussière qui va bientôt partir,
mais je n'ai ni regret ni remords de mourir.
95 printemps, ce fut une belle vie,
Adieu, adieu, mes enfants.
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JE VOUS AIME
Je vous aime à la verticale.
Aimons-nous à l'horizontale.
Qu'importe les acrobaties,
redécouvrons les joies de la vie.
Je vous aime quand vous souriez.
Laissez-moi donc vous décliner,
sur draps de soie ou de coton,
pour partager nos émotions.
Je vous aime quand vous me parlez,
de solitude et de café.
Je partagerais vos arômes,
pour compléter notre binôme.
Je vous aime lorsque vos silences
sont plus éloquents que vos danses.
De votre corps épanoui,
je prends les attentes et l'envie.
Je vous aime comme un italien
qui boit l'amour comme un bon vin,
assis au milieu d' un chemin,
bordé de fleurs et de jasmin.
Je vous aime quand vous m'ignorez,
une moue sur vos lèvres posée,
et ce regard qui me chavire,
m'entraîne le long de mon désir.
Je vous aime jusqu'au fond de votre âme,
quand mes mots provoquent des drames.
Je n'ai appris que le métier,
pas à vous plaire, ou pas assez ?
Je vous aime à l'horizontale.
Aimons-nous à la verticale.
Je resterai à vos côtés.
Je temps ne nous sera pas compté.
Je vous aime, parce que grâce à vous,
j'ai 16 ans, pour toujours.
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L HYMEN A LA JOIE
La Femme est source de vie,
Son hymen est source d'envie.
De tout temps, de son sexe,
l'homme cherche à percer cet étrange mystère,
sans trop y regarder, car cela l'indiffère.
Il ne pense même pas à quelconque soutien,
ne sachant souvent pas comme est fait le chemin.
Car le corps des femmes est fait de tant de larmes,
Le corps des femmes est fait de tant de drames.
De sens et de passion se nourrissent ces dames.
D'amour et d'émotions se repaissent leurs flammes.
Les pudeurs de leurs chairs cachent pour mieux offrir,
de multiples trésors pour qui sait les cueillir.
L'accès est fort subtil, labyrinthe fragile,
l'alchimie est secrète car chacune détient
son unique parfum.
Le corps des femmes est fait de tant de larmes,
Le corps des femmes est fait de tant de drames.
Lèvres de soie cachent un dôme de joies.
Et quand le mont s'élève, s'érige en toute beauté,
Que sa puissance de vie éclate en liberté,
Le corps entier se fige.
Les sens dilatés, comme une haute voltige,
étirent de tous côtés, les limites du désir.
Afin que revienne la vie,
le corps enfin se pose, les sens assouvis.
Qu'elle est belle, la femme que nul n'asservie.
Mais qu'elle est belle, la femme que nul n'a soumise.
Le corps des femmes est fait de tant de larmes
Le corps des femmes est fait de tant de drames.
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LA RENOMMEE
Ce ne sera jamais ton tour.
La gloire ne restera qu'un beau discours.
Pas faute d'avoir essayé.
Manque de sens ou de beauté.
Tu avais le ciel au bout de tes doigts,
des rameaux de soleil qui te donnaient la foi.
De tant et tant d'amour tu as su te parer,
pour encore et toujours plus pouvoir briller.
Mais voilà, il en est du succès comme de l'amitié,
le temps ronge les âmes de ceux qui sont mal nés.
Les éclats disparaissent dans un lointain passé,
ta vie si brillante s'est éteinte sans trace,
il en va ainsi de toute la populace.
Ce ne sera jamais ton tour.
Tu resteras commun et au fond de basse cour.
Pas su te faire remarquer.
Manque de relations ou par naïveté.
Tu avais les étoiles au bout de ta voix,
qui tissaient pour toi des fils de joie.
De tant et tant d'ardeur tu as manifesté,
pour trouver une place dans ce milieu fermé.
Mais voilà, il en est de la réussite comme de l'amitié,
le vent emporte les âmes qui sont mal accrochées.
Les faits d'armes font partie d'un fort lointain passé,
ta vie de lumière s'éclaire à la bougie,
il te reste les souvenirs et puis quelques amis.
Ce ne sera jamais ton tour.
Artiste renommé, interprète célèbre,
à trop avoir cherché à sortir des ténèbres,
la vie s'en est allée, lasse de t'attendre,
tu étais trop braqué, comment te faire comprendre ?
Ta foi et ta passion furent ton ambition,
mais voilà, mais voilà, mais voilà.....
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LE GAS OIL A 1 FRANC
Inspiré du pastiche de Jean POIRET, intitulé « La Vache à mille Francs », de « La valse à mille temps » de Jaques Brel
Au premier temps du gas oil,
dans son trou, tout au fond, il est là.
Au premier temps du gas oil,
y'a l'pompiste, y a la bagnole et y a moi.
Et mon plein qui bat la mesure,
la mesure de c'que m'laisse l'état.
Et mon plein, qui bat la mesure,
mesure aussi mes fins de mois.
Le gas oil à un franc, comme ce serait charmant,
Comme ce serait charmant et beaucoup plus tentant
Que l'gas oil à deux francs, le gas oil à un franc.
Le gas oil à un franc, f'rait le plein à 100 francs,
la courroie à 30 francs, le phare à 25 francs,
le filtre à 24 francs, le pneu à 23 francs.
Un pneu à 23 francs, f'rait l'contrôle à 20 francs,
la bougie à 15 francs, l'delco à 14 francs,
l'ampoule à 12 francs, l'essuie glace à 10 francs.
Un plein à 50 francs, ce s'rait intéressant,
et plus avantageux pour aller travailler,
qu'un plein à 500 francs, un plein à 50 francs.
Au deuxième temps du gas oil,
c'est à peine si on l’aperçoit.
Au deuxième temps du gas oil,
y'a du monde entre la pompe et moi.
Y' a l'état qui passe la mesure,
l'raffineur qui lui emboite le pas.
Pendant que Borne nous assure,
que l'gasoil n'augmentera pas.
Le gas oil à un franc, pris au moyen orient,
devient chemin faisant comme par enchantement
un gas oil à 5 francs arrivant à Oman.
Le gas oil à 5 francs, on ne sait pas comment,
augmente de 20 pour cent en traversant l'orient
et d'vient par conséquent un gas oil à 6 francs.
Un gas oil à 6 francs, c'est bougrement tentant,
c'est bougrement tentant pour les gens de Moscou
d'en faire innocemment un gas oil à 10 francs.
Un gas oil à 10 balles, en sortant du pays,
pris dans un tourbillon devient à Varsovie,
par un calcul habile , un gas oil à 20 balles,
30 balles à Düsseldorf,40 balles à Bruxelles,
50 à la frontière, et l'état qui s'en mêle,
le gas oil est parti pour finir en beauté.
J'ajoute la TVA, un peu de taxe carbone,
Et un aller retour sur les places financières
pour faire un peu d'oseille sur le dos d'la misère
Au troisième temps du gas oil,
à la pompe, il est frais, il est là.
Au troisième temps du gas oil,
y'a du monde entre la pompe et moi.
Et l'état qui prend des mesures,
l'état qui mesure notre émoi,
Et l'état qui prend des mesures,
va pomper un peu plus chaque mois.
Du gas oil à un franc, on en bouffait autant,
autant qu on en voulait, et partout on allait,
dans l'Midi en Bretagne, et même à l'étranger.
Du gas oil à 100 francs, c'est déjà plus gênant,
quand on suce en moyenne un bon plein par semaine,
fini les déplacements, on n'démarre plus autant.
Du gas oil à 100 francs, du gas oil à 100 francs,
il vaut mieux carrément se gaver d'ortolans,
et s'offrir des homards tartinés de caviar.
Du gas oil à 1000 francs, ça s'ra pour l'jour de l'an,
on le boira au verre, dans un grand canapé,
on gardera le foie gras pour les aut'jours du mois.
Du gas oil à 1000 francs, ça d'viendra un placement,
avec mes lingots d or, et dans mon coffre fort,
j'entasserai les bidons, et j'en mettrai encore.
Du gas oil à 1000 francs, ça d'vient décourageant,
c'est pas qu'on soit méchant, mais un beau jour pourtant,
il faudra bien qu' on sache.....
Qu'on en a marre des vaches, oh les vaches, les sales vaches....
INTERVIEWS
A la sortie de l'album, nous avons contacté plusieurs médias qui nous ont ouverts leurs micros.
Quoi de mieux pour connaître un artiste que de l'écouter parler de sa musique ?
Leduomarans chez :
Thierry Tougeron pour Entre Nous Culture
Fabien Lecourt pour France Bleu La Rochelle
Stéphane Couzinet pour Hélène FM